Les chers, les tendres et les potes

Tomber gravement malade, c’est plutôt un sale coup qu’on fait à tous ceux qui nous aiment et qu’on aime… On les inquiète. On leur prend du temps. On leur inflige notre souffrance. On les oblige presque.

Ce sont aussi des moments d’un amour profond, quelque fois retrouvé, ou pas exprimé depuis longtemps, ou tout nouveau qui se crée justement à cause de la maladie.

C’est grâce aux proches qu’on tient le coup, qu’on continue à profiter de la vie et à passer de bons moments au fil de leurs visites, appels et messages. Bref, qu’on met la maladie entre parenthèses.

La famille au quotidien

Merci à mon mari, mes enfants, parents, frère et soeurs avec lesquels j’ai la chance d’échanger quotidiennement. Plusieurs fois par jour même. Une disponibilité inconditionnelle qui permet de ne pas rester seule face à la maladie. D’en partager le poids. Mais aussi de continuer à vivre ensemble comme avant et sans rupture.

Yes, we care. Yes we can!

Merci aux amis aussi, aux potes et aux relations qui même si elles sont professionnelles ont su, pour certaines, se soucier de moi. Ca mets dans une dynamique – Yes we care – qui donne de la force. Un pouvoir que nous avons parce que nous sommes ensemble.

Amour et compassion. Sens de la vie.

Et pour alléger ces propos, finissons par un sourire…

Il y a deux choses qui nous sauvent dans la vie : l’humour et l’amour. Si vous en avez un, tout va bien ! Si vous avez les deux, vous êtes invincible… et c’est mon cas 🙂